lundi 25 novembre 2013

Normand Baillargeon, Misère du constructivisme

De l’infinie variété des expériences, valeurs, habiletés et savoirs humains, que faut-il enseigner à l’école ? Cette question est celle du curriculum et on devine à quel point elle est complexe – Que retenir ? Pourquoi ? – et éminemment politique – Qui décidera des réponses ?
Une réponse, d’inspiration platonicienne, a largement dominé non toujours la pratique mais du moins la théorie de l’éducation : l’éducation doit initier à des formes de savoirs – mathématiques, sciences humaines et naturelles, histoire, art et littérature, morale et religion, philosophie – distinctes par les concepts et modes de validation qu’elles mettent en oeuvre. À travers elles l’esprit est formé, rendu autonome et habileté à entrer dans un rapport critique au monde.

Suite: http://www.ababord.org/spip.php?article86

samedi 2 novembre 2013

La débâcle de l'école

Discussion sur les origines de la faillite de l'école. Mai 68? Loi Jospin? Réformes innombrables depuis 1945? La débat part du livre de Laurent Lafforgue, La débâcle de l'école.

La savoir lui-même a perdu son statut.

Lien vidéo: http://www.dailymotion.com/video/x4fm1t_la-transmission-des-savoirs-dans-l_school

L'alphabétisation au Venezuela suit son cours

L’alphabétisation au Venezuela, fruit de la volonté politique d’Hugo Chavez et de Fidel Castro (Granma)

« Il y a exactement 8 ans, l’UNESCO a déclaré que l’illettrisme avait été éradiqué au Venezuela, grâce à la volonté d’Hugo Chavez et de Fidel Castro », a rappelé lundi la présidente de la Fondation Mission Robinson, Marisol Calzadilla.

Suite: http://www.legrandsoir.info/l-alphabetisation-au-venezuela-fruit-de-la-volonte-politique-d-hugo-chavez-et-de-fidel-castro-granma.html

vendredi 1 novembre 2013

Retour au meilleur des mondes, Aldous Huxley

Sur l'éducation et les conditionnements, un texte magistral.

http://www.youtube.com/v/oJIT5VcWXyA?version=3&autohide=1&showinfo=1&autohide=1&autoplay=1&feature=share&attribution_tag=fEWDjf_Fsr3BQ7XiDca6DA

Pour une éducation des sentiments

Nous vivons dans un monde de plus en plus tiraillé entre deux pôles : d’une part, celui, cognitiviste, de la connaissance, de la pure intelligence, ce à quoi les institutions d’enseignement et l’industrie se consacrent en laissant tomber les restes inutiles, et d’autre part, celui de l’émotion, de la sensation brute, chatoyante ou hurlante, dont les médias, les arts scéniques, de même que la cybersphère apparaissent comme le déversoir de tout instant. Bref, entre la cognition exclusive, qu’elle soit mathématique ou langagière, et la subjectivité primaire, consommatrice et impulsive, il ne semble plus s’interposer ce que l’on appelait autrefois l’univers des sentiments, comme si entre l’intelligence rationnelle et le sensible il n’y avait plus de pont.

Civilisation des moeurs

Pourtant, il fut un temps où les sentiments et le caractère faisaient l’objet d’une véritable éducation, qui passait par la littérature, la philosophie, les arts, et même les disciplines sportives. L’Occident doit une partie de sa richesse à cette civilisation des moeurs, qui investit le coeur, humanise les pulsions humaines et nourrit une palette de sentiments qu’il appartenait à l’homme et à la femme sensibles et raisonnables de reconnaître, de cultiver ou d’éloigner de soi. 

Suite: http://www.ledevoir.com/societe/education/391155/pour-une-education-des-sentiments

mercredi 30 octobre 2013

JACQUES BOUVERESSE, Qu'est-ce que s'orienter dans la pensée?

QU'EST CE QUE S'ORIENTER DANS LA PENSÉE ?

Conférence du 21 janvier 2000 par Jacques Bouveresse.
Reprenant à son compte le questionnement kantien : "qu'est-ce que s'orienter dans la pensée ?", Jacques Bouveresse s'interroge sur le rôle de la philosophie aujourd'hui et sur sa capacité à pouvoir y apporter une réponse. Le philosophe est-il mieux placé que l'homme ordinaire ? Revenant sur les conditions qui ont vu cette question se poser au 18e siècle, il évalue la persistance de cette interrogation aujourd'hui. Les valeurs propres au siècle des lumières, telles que l'universalité, sont-elles encore pertinentes pour appréhender et comprendre le monde contemporain ?

Louis-Jean Calvet sur l'arnaque du FLE

"(...) Il est vrai que pendant de longues années la diffusion du français à l'étranger a d'abord été un marché plus qu'une politique. Les éditeurs et les auteurs de méthodes en ont retiré des bénéfices important, et comme il fallait, d'un point de vue commercial, remplacer cycliquement ces méthodes, des "méthodologues" se sont attachés à produire de nouvelles "théories". Des approches structuro-globale, auddio-visuelle, communicative se succédaient, les exercices structuraux étaient un temps la panacée, bientôt remplacés par des microconversations, puis par d'autres innovations. Des organismes para-universitaires (BELC, CREDIF) se spécialisaient dans l'enseignement du français à l'étranger, avant que le FLE (français langue étrangère) devienne une spécialité proprement universitaire. Il y avait dans tout cela des intérêts financiers évidents, une approche théorique dont la profondeur ne sautait pas aux yeux et une relative absence de réflexion politique."

Louis-Jean Calvet, Les politiques linguistiques, PUF, p.109

LOUIS-JEAN CALVET, Les politiques linguistiques

Chap.I Aux origines de la politique linguistique

Politique linguistique: détermination des grands choix en matière de rapports entre les langues et la société. Planification linguistique: mise en pratique de ces choix. Deux notions inséparables.

1. Naissance du concept et de son champ d'application

dimanche 27 octobre 2013

MICHEL ZINK, Introduction à la littérature du Moyen Age

Introduction
Continuité et rupture avec la culture antique. Saisie de notre civilisation dans une littérature à l’état primitif – mais la civilisation médiévale n’est pas primitive! Difficultés de perspective, difficultés pour étudier l’évolution littéraire (IXe – XVIe). Plan chronologique.
1. Les conditions d’une genèse
Chap.1 Naissance d’une langue, genèse d’une littérature